Communiqué de presse : Paris, le 13 février 2018 – Aujourd’hui, Germain Rukuki, ancien comptable de l’ACAT Burundi, comparaît devant la Haute Cour de Ntahangwa au Burundi. Il est poursuivi pour « rébellion et atteinte à la sécurité de l’État ».
Germain Rukuki a été arrêté il y a exactement 7 mois, le 13 juillet 2017. Il est depuis incarcéré à la prison de Ngozi.
La FIACAT considère que l’arrestation de Germain Rukuki est arbitraire. Il lui est reproché d’avoir collaboré avec l’ACAT Burundi, organisation qui a été radiée par les autorités burundaises le 19 octobre 2016. Or l’échange de courriels sur lequel se fonde l’accusation du Ministère public date de la période où l’ACAT Burundi exerçait légalement ses activités au Burundi.
La FIACAT demande donc aux autorités burundaises de :

  • Garantir à Germain Rukuki le respect de son droit à un procès équitable par un tribunal indépendant et impartial ;
  • Procéder à la libération immédiate de Germain Rukuki.

Lire le communiqué original : http://www.fiacat.org/communique-la-fiacat-demande-la-liberation-immediate-de-germain-rukuki