L’équipe de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées travaille depuis septembre 2016 afin de faire justice pour ces personnes dont le sort est tragique. Étant donné le nombre important des personnes inscrites pour déposer un témoignage, une prolongation de 24 mois a été demandée, mais malheureusement seulement 6 mois n’ont été accordés, ce qui est le quart du besoin. Ce sont les personnes marginalisées qui en subiront les conséquences : « Pendant cette prolongation, nous compléterons en priorité la consignation des déclarations de plus de 500 membres de famille et survivantes qui sont déjà inscrites et qui veulent partager leur vérité propre. Le nouvel échéancier limite fortement la capacité de l’Enquête nationale de collaborer adéquatement avec les femmes et les filles autochtones qui sont marginalisées parce qu’elles ont été incarcérées ou parce qu’elles sont sans-abris, parce qu’elles ont été forcées d’entrer dans l’industrie du sexe ou qu’elles ont été victimes de la traite des personnes ainsi qu’avec celles qui subissent présentement de la violence », a affirmé la commissaire Qajaq Robinson.
L’ACAT Canada partage avec l’équipe de l’Enquête nationale une grande déception. En effet, le Canada a manifesté son souhait de respecter ses engagements internationaux en créant cette Enquête. Toutefois, en refusant de lui accorder le temps nécessaire pour exécuter son mandat, notre gouvernement démontre une fois de plus un manque de bonne foi.
Communiqué de presse complet : http://www.mmiwg-ffada.ca/wp-content/uploads/2018/06/FR2_-PressRelease_June-5-2018_VF1.pdf