Dans la nuit du 4 au 5 novembre 2021, six hommes – dont Brandon Keurtys Eleck, 26 ans, Guilliano Pernel Loubaki, 35 ans, Guira Hyppolite Doukoro, 47 ans, Arnaud Mondzola Embouet, 32 ans – sont morts au sein du Commandement territorial des forces de police de Brazzaville, l’ex-Commissariat central. Ils étaient sous mandat de dépôt, sous la surveillance de la police congolaise. Jusqu’à ce jour, aucune enquête n’a été menée par les autorités congolaises compétentes pour établir les faits et les responsabilités dans ce nouveau drame lié à l’usage routinier de la torture dans le pays.
Vous pouvez agir
Lettre d’action :
En République du Congo, la lutte contre la criminalité et le banditisme menée par les autorités se fait au détriment du droit par des violations : exécutions sommaires, disparitions forcées, tortures, arrestations arbitraires… Des associations congolaises alertent depuis des mois sur la dérive répressive des forces de l’ordre avec la responsabilité des autorités publiques. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent certaines de ces exactions.
À l’initiative du Cercle d’actions pour le développement (CAD), des autopsies ont été réalisées sur quatre des corps identifiés, ceux de Brandon Keurtys Eleck, Guilliano Pernel Loubaki, Guira Hyppolite Doukoro et Arnaud Mondzola Embouet. Les autopsies établissent que leurs décès résultent de coups reçus, réfutant ainsi la thèse de morts qui seraient dues à la surpopulation carcérale. Les hommes étaient sous mandat de dépôt, sous la surveillance de la police et, par conséquent, sous la responsabilité de l’État congolais.
Pour lire l’article complet sur le site de l’ACAT France : acatfrance.fr/appel-a-mobilisation/il-faut-enqueter-sur-les-allegations-de-tortures-